Encadré par des massifs
anciens(Central, Armoricain, Ardennais et Vosgien) et récent(Jura),
le bassin Parisien est constitué d'auréoles relativement
concentriques témoins d'une histoire géologique particulière.
Celle d'une sédimentation marine importante et régulière
débutée dès le Trias et qui se prolongera jusqu'au
début de l'Ere Tertiaire.
Ces transgressions répétées et
presque continues sont le résultat d'une tectonique soutenue impliquant
le morcellement de la Pangée et provoquant sous le poids des sédiments
une subsidence(affaissement) du bassin.
Dans la seconde moitié du Tertiare, le bassin
de Paris se retrouve émergé, puis soumis, dès le
Pliocène, à un important soulèvement tectonique(estimé
à 200 mètres) engendrant une érosion qui sera différentielle
de part la lithologie contrastée(alternance de roches tendres et
dures)des séries sédimentaires et conduira ainsi à
la formation de cuestas.
Les affleurements albiens sont à rechercher
essentiellement sur les franges orientales de ce bassin et de celui d'Angleterre,
à la limite supérieure du Crétacé inférieur.
La carte ci-contre, extraite de la Carte géologique
de la France et de la marge continentale à l'échelle de
1/ 1 500 000 publiée en 1980 par le B.R.G.M.(Bureau de Recherches
Géologiques et Minières) illustre cette limite en Lorraine
et Champagne-Ardenne. Le Crétacé supérieur est figuré
en vert clair, l'inférieur en vert foncé et le Jurassique
supérieur(Malm) en bleu.
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